Yonbi (Sokou)

Chapitre I Peines et souffrances

La jeune femme était partie tôt de chez elle. Le jour perçait le ciel comme chaque matin. La lumière des rayons du soleil traversaient les nuages pour ensoleiller tout son paradis. La végétation florissait, les fleurs roses s'ouvraient et la rosée coulait le long des pétales et une odeur fraîche et froide couvrait le monde d'en bas. Etendant ses bras pour s'étirer, la jeune femme ouvrit lentement les yeux, observant à travers la fenêtre les oiseaux au col rouge boire quelques perles d'eau matinales. Akito sourit, posant ses deux pieds au sol, les jambes encore nues. Allant jusqu'à sa salle de bain, elle se lava et se prépara. Cettematinée là sera différente pour elle, mais elle ne le savait pas encore. Les yeux déjà passés de fatigue, elle rayonnait de fraîcheur et caressait le jour qui se levait, sortant dans le jardin de son grand bâtiment. Les allées de roses recouvraient son manoir. Elle les longeait jusqu'à sa cère, dans laquelle elle pénètra afin d'arroser ses plantes, auxquelles elle vouait une attention immense. Ses sourcils étaient légèrement froncées et son coeur soudainement pri d'un battement incontrôlable. La jeune femme s'accrocha fermement le Kimono au niveau de la poitrine, sentant ses forces qui l'abandonnaient. Elle luttait interieurement face à un ennemi inconnu face auquel elle se battait depuis une semaine tous les matins. Une force qui la prenait au coeur et le faisait se contracter comme une crampe extrêmement douleureuse. Akito s'appuya contre le rebord d'une table de verre et se laissa tout doucement tomber sur les genoux. Le pouvoir des anges s'affaiblissait petit à petit. Le mal l'emportait. Etait-ce le temps pour les anges de mourir ? Discrète et réservée, elle se tenait de montrer aux autres qu'elle était tombée malade. Un filet de sang coula de sa bouche, avant qu'elle ne tousse violement, appuyée sur ses avant-bas. Chaque fois que ça lui arrivait, elle croyais que son heure allait venir. C'était tellement douloureux. Son poing serré sur le coeur caressa son ventre jusqu'à se reposer sur le sol et lui donner un appui pour se relever. Sa maladie s'amplifiait, elle n'avait encore jamais craché de sang jusque là. Ses forces s'envolaient petit à petit. Pourquoi ? L'Archange était sensé se passer de toute maladie. D'un organisme parfait, alors pourquoi ? Son corps tremblait encore lorsqu'elle entendit raisonner au loin une mélodie froide et aigue. Une des créatures créé par mère nature semblait elle aussi soufrir. Un bijuu se tordait de douleur à travers les plaines de Ame no Kuni, et Akito avait le pouvoir de l'entendre. Les yeux attendris et encore humidifiés par les larmes de sa douleur, la jeune femme déploya ses grandes ailes blanches et décida de se rendre sur le lieu de la réaction.

*Akito... Je meurs...*

*Sokou, alors c'était toi...*

*Akito j'ai mal.*

La jeune femme s'arrêta brusquement, arrêtant de communiquer avec la créature. Elle sentait une abondante quantité de Toxines projetées vers Ame, une odeur de sang. Elle aurait aimé lui répondre qu'elle aussi avait mal. Elle ne comprenait pas comment un bijuu aussi puissant et fier que Sokou pouvait apeller à l'aide. Elle se rapellait alors la création des bijuus à sa naissance. Elle les avait vue évoluer et prendre une place importante dans l'équilibre de la terre. Mais elle savait pertinement que les hommes, perturbateurs s'en emparraient à des fins militaires ou économiques. Notement une certaine organisation, l'akatsuki. La jeune femme se déposa au pied d'une cascade pâle et cristaline. L'eau coulait abondamment sur la bête, couchée sur le flanc. Sokou semblait trembler de façon inhabituelle. L'Archange posa sa main sur une partie de sa peau ecailleuse, avant que celui-ci ne réagisse de façon surprenante. Il se leva et imposa sa hauteur à l'Archange, qui resta droite, malgrès l'imposante créature.

*LES HOMMES DESEQUILIBRENT CETTE TERRE !*

La jeune femme baissa la tête en guise de respect pour Sokou. Elle avait toujours respectée la nature et les loies transmises de générations en générations visant à protèger la terre, tout en mettant pied sur l'humanité. Elle ne pouvait rien faire. Tuer les hommes n'était pas une solution, bien qu'elle y avait pensé maintes et maintes fois. Non, tout ce qu'il lui restait à faire, c'était discuter avec lui. Elle s'imposa dans un duel du regard avec Le coq vert.

*Ta force et ta fierté auraient-elles disparues ? Depuis combien de temps supportes-tu la réalité de ce monde ? Tu aurais dû apprendre que l'homme est vil et cruel, et que sa soif de conquête est dans sa nature. Vous, ils se servent de vous dans le but de parvenir à la victoire. Akatsuki... Tu connais ?*

*Elle est la cause de mes problèmes... Mon ancien maître a été enlevé. Un jinchuriki pacifiste sur lequel je comptait. Je ne suis pas né pour me battre, mais pour servir l'humanité. Si l'homme se sert de moi pour se battre, alors je serai une machine de guerre. Akito, toi qui a connu tant d'époque et a parlé avec tous mes frères. Vois comme ils ont changé, et comment le caractère humain s'est infiltré en eux. Jalousie, colère, malveillance... Certains sont devenus noirs, alors que notre esprit était pur et ne connaissait aucun sentiment. Le caractère des hommes s'infiltre en nous comme le poison dans une plaie. Le poison, c'est ça... Je les empoisonnerai, je détruirai meur corps futile et faible. Je réduirai ces microbes en charpie... !*

La jeune femme laissa un silence planer après écouter raisonner dans les plaines. La cascade coulait sur le bijuu, cachant toutes les cicatrices sur le corps de Yonbi. Mais dès qu'il fit un pas en avant et s'en éloigna, les blessures vives furent visibles, le sang s'écoulait de celles-ci. L'Archange apposa sa main contre le flanc coupé de la bête.

*Laisse tes frères en dehors de cela. Tu es toi aussi contaminé par l'humanité. Regarde ce que tu as appri : la colère, la haine... Ne dis plus rien, laisse toi faire.*

Une lumière blanche recouvrit en partant de la paume, jusqu'à la plaie, toute la cicatrice sur sa cuisse. Akito était là pour ça. Soigner les blessures, qu'elles soient physiques ou bien mentales. La violence, le combat n'était pas pour elle, bien qu'elle fasse la plus redoutable des adversaires. Le corps de la jeune femme se contracta musculairement pour atirer son chakra en dehors d'elle. Elle n'avait encore jamais vu Sokou dans un tel état. Peut être la fatigue. Etait-il temps pour lui de partir ? Non, elle se rapella de son caractère farouche, solitaire et pourtant si combatif. Comment l'homme pouvait-il le rendre dans un état de pareille douleur ?

*C'est une époque douloureuse pour tous, Sokou. Je suis tombée malade... Aucun ange depuis notre création ne le fut et ne devait l'être normalement. Je suis complètement accablée, et souffrante. Je ne sais pas pour combien de temps il me reste à virvre. Ce matin je crachais du sang. Et cela fait exactement une semaine que mon coeur bat étrangement. Je m'écroule sur le sol, je ne me contrôle plus. Je ressens d'atroces douleurs. Je crois bien que... L'ère des hommes a commencé, et que nous n'avons pplus notre places, nous, les créatures de l'quilibre. Le monde vacille. Sokou, ce que je vais te demander pourra te sembler étrange car ce ne fut jamais mon intention, mais je crois que tu es le seul à pouvoir me guérire, et que toi et moi ensemble, nous pourrons retrouver notre vie. Viens à moi Sokou.*

La créature fronça ses yeux rouges, déploya ses plumes sombres. Sa peau verte devint d'un rouge foncé effrayant et l'eau sous ses pieds commençait à bouillir, puis à s'évaporer. Une chaleur immense les entourait et la jeune femme recula :

*DE QUEL DROIT OSES-TU ME PARLER SUR CE TON ! AKITO !*

*Sokou ! Ce n'est plus une proposition ! C'est un ordre maintenant ! Rejoins moi ou je mourrai ! Je ne veux pas mourir alors je t'aurai de grès ou de force. Oui, j'ai soigné tes blessures alors offres-moi un combat digne de la femme que je suis.*

Chapitre II le face à face

*Mets-toi en garde, même si je n'aime pas me battre contre toi et tu le sais très bien. Mais à toi Akito, j'ai le devoir de t'accorder cet honneur. Si je perds donc, j'accepterai de m'offrir et de te protèger à jamais, te soigner tes blessures et perdre ma liberté. En revanche, si toi tu perds, tu me donneras ta vie, ta force, ton pouvoir !*

*Je... J'accèpte ce marché.*

Pressée par l'angoisse, l'Archange se mit en position face à Yonbi, l'affrontant de toute part. Elle n'avait prévu aucune stratégie, aucune plan d'attaque. Mais elle comptait sur son improvisation. Elle n'était pas venue pour l'affronter au début, mais pour le soignée, savoir ce qu'elle pourrait faire pour lui. Finalement, elle en venait aux armes. Son coeur s'élançait mais, fermant les yeux, elle relantissait lentementla pulsation de sorte à ne pas s'emporter dans un manque de sang froid, et tenir position face à l'importante créature. La jeune femme attrapa entre son index et son majeur une flèche de son dos et la tendit sur sa corde. La vitesse à laquelle elle se décocha et traversa le vent était incalculable pour l'oeil humain. Pourtant, la créature attrapa l'arme entre ses crocs et la broya, d'un rire qui fit trembler la terre aux alentours. L'animal pri son envol et disparut dans les airs. Akito fit de même, déployant ses plumes blanches et cherchant inquiète où il se cachait. Quelque chose vint à percuter sa nuque. Un coup de bec violent la blessa dangereusement et la fit redescendre et se planter contre un rocher. Le silence pesa la plaine. Le corps immobile de la jeune femme sur le sol offrait à la nature une scène effroyable. Les ailes froissées, presques à moitié déplumées, le sang coulait le long de sa bouche et de nombreuses plaies vives la recouvraient comme la mousse recouvre un arbre.

Les yeux clos, on s'attendait à une fin tragique et définitive de l'Archange. Une pluie recouvrait lentement le paysage qui les entourrait, de fines gouttes. Ses membres endoloris se décontractèrent, tandis que la bête attérit sur le sol en un fracas assoudrissant. Sa langue dépassait de son bec crochu, le regard sombre et pourtant plein de larme, il avança vers Akito, la queue prête à frapper de nouveau et à achever sa proie. Mais à ce moment là, l'Archange qui avait conservé une immense partie de son chakra près de ses paumes la propulsa sous la bête à travers le dôme de terre :

Spoiler:

Une masse boueuse ensevelit le terrain sous la masse imposante de Sokou, le faisant marcher d'un pas enfoncé, qui ne pouvait presque plus sortir. Son corps débattait, mais plus la créature bougeait, plus elle s'enfonçait. Et de cette façon, toujours allongée à moitié morte contre son roocher, l'Archange se soignait en puisant dans ses énormes quantités de chakra, tout ce qu'elle avait pour se soigner le temps que la bête lui offre ce court répit.

Spoiler:

Il était temps pour la jeune femme d'utiliser la technique qu'elle avait mise en place. Une technique qu'elle avait appri durant sa formation dans les montagnes auprès des meilleurs sages du palais de son père. Celui-ci pouvait invoquer un dragon de glace noir, capable de s'abbatre sur l'ennemi et de créer des dommages incroyables. Akito, elle avait eula chance de pouvoir en faire apparaître deux. Une pour chaque main. Seulement, elle le savait, après l'utiliser, elle tombera définitivement dans les pommes. Voir même une mort certaine. Quoi qu'il en soit, Sokou était sur le point de s'échapper de cette marre de boue, et une attaque finale et définitive mettra fin à ce combat :

Spoiler:

Deux dragons de brouillard au regard figé et effrayant, fonçait d'une vitesse incroyable vers le bijuu, s'écrasant de tout leur poids contre la créature. Un bruit tellement puissant s'abbatit à travers toute la région, voir au delà des frontières. Tandis que le hurlement de la défaite de Yonbi raisonna lui aussi, Akito, elle se laissa vulgairement tombée sur le sol, au seuil de la mort. Sa peau si pâle et parfaite était devenue tellement ensanglantée et rouge qu'il était difficile de savoir quelle était sa vraie teinte. Un esprit voyagea d'un corps à un autre, le scellement définitif de Sokou était fait. Une marque s'était déposée sur le nombril de l'archange. Juste une petite tâche semblable à de l'encre de chine. Ses yeux s'ouvrirent brusquement, une bouffée d'air dévasta son corps. Puis elle se rendormit doucement, le corps posé sur le sol, face au soleil. Elle avait réussi, elle allait survivre.